SOS racisme en sera pour ses frais. Il y a quelques mois, l’association exigeait qu’Eric Zemmour soit licencié par tous ses employeurs, sans exception. Mais surtout, elle se portait partie civile aux côtés de la Licra, du Cran, du Mrap et de l’Union des étudiants juifs de France pour faire condamner le journaliste suite à l’une de ses chroniques sur RTL.
« Les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains, qui dévalisent, violentent ou dépouillent », avait lancé le chroniqueur à l’antenne. Des propos immédiatement assimilés par les rentiers de l’antiracisme à de la « provocation à la haine raciale » et de la « diffamation raciale ».
Suite à l’audience du 24 juin dernier, la 17e chambre de la Cour correctionnelle de Paris a refusé de suivre les réquisitions du procureur, qui demandait 5000 euros d’amende pour Zemmour et 3000 avec sursis pour RTL. Elle a en effet relevé que le constat d’Eric Zemmour ne s’appliquait « qu’à une fraction des communautés visées », tout en soulignant la connotation péjorative du mot « bandes ».
Or en France, à l’heure actuelle, on n’est pas condamné pour avoir parlé d’une « bande » de chats, au motif que cela stigmatiserait toute la « communauté » des chats. On peut donc encore, parfois, appeler les choses par leur nom.
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