Éric Zemmour vient d’annoncer sa candidature aux législatives dans la 4e circonscription du Var. Gageons que le candidat de droite, malheureux à la présidentielle, s’assurera que les gendarmes de Saint-Tropez surveillent et verbalisent toute baigneuse en burqini cet été! Dans d’autres circonscriptions, le parti «Reconquête» envoie des candidats qui se veulent la parfaite antithèse du mélenchonisme tellement à la mode depuis quelques jours. Petite revue des troupes.
Reconquête! a le sens des symboles, et c’est une excellente chose : le constat de Marc Bloch est toujours d’actualité, il ne faut pas laisser aux ennemis de la France « le soin de ressusciter les antiques péans. »
Aussi, le parti d’Eric Zemmour n’a-t-il pas choisi par hasard ses représentants aux élections législatives, dont certains – on pense par exemple à Patrick Jardin, dont la fille Nathalie a été assassinée au Bataclan – sont en eux-mêmes infiniment plus signifiants que n’importe quelle promesse électorale. Beaucoup de ceux qui s’opposent à ce que « la France reste la France » ne s’y sont pas trompés, et Libération par exemple a consacré tout un article à accuser des pires turpitudes les candidats investis par Reconquête!, du racisme au nazisme en passant par le complotisme. Se voir ainsi attaqué par le journal qui fit l’éloge des Khmers Rouges et de la pédophilie, et affirma qu’il n’y avait pas de terroristes islamistes parmi les migrants, peut être interprété comme un gage de qualité, finalement !
Deux des candidats de Reconquête!, notamment, forment avec leurs opposants du Nupes (l’alliance islamisto-gaucho-woke du « butin de guerre » de Bouteldja !) des contrastes qui en disent bien plus que tous les débats politiques : des duels archétypaux à l’état pur. Bruno Attal face à Taha Bouhafs – du moins jusqu’au désistement de celui-ci. Et Damien Rieu envoyé dans la région où opère le militant no border Cédric Herrou.
À Vénissieux, un candidat défendant
