Pour accéder au deuxième tour, le candidat de « Reconquête! » ne doit plus confondre politique et entêtement idéologique. La tâche ne sera pas aisée, et le président Macron bénéficie de son côté de nouveau d’un alignement des planètes favorable invraisemblable, comme en 2017.
Même ses contempteurs devraient l’admettre : ce qu’Eric Zemmour a accompli en quelques mois est remarquable. Partant de zéro, il a frôlé les 18%, a été un temps qualifié pour le second tour face à une Marine Le Pen alors en chute libre, a créé un parti (« Reconquête ! ») qui compte plus de 110 000 adhérents et s’est transformé, malgré ses mensurations modestes, en tribun dès le « Serment de Villepinte ».
Les accusations en misogynie balayées
Entouré de femmes brillantes (Knafo, Müller, Maréchal, Trochu…), il a fini par faire taire « celles-et-ceux » qui l’accusaient de misogynie. Les accusations de harcèlements sexuels (sans plainte) relayées par Mediapart ont fait pschitt. Il a fait oublier ce qu’on a qualifié un peu vite de « réhabilitation » de Pétain et
