Ils ont si peur de lui, de son diagnostic implacable sur l’état de notre société, des foules jeunes qui se pressent à ses meetings et de sa description de l’impuissance des politiciens à protéger la France de sa disparition, qu’ils ont essayé par tous les moyens de l’abattre, en le caricaturant sous la forme d’un diable pathétique et impuissant, incapable de gouverner, tout juste bon à crier des fadaises sur le grand remplacement qui n’existe pas, sur l’immigration jugulée, sur l’insécurité qui s’arrête à son sentiment.
Ce petit homme, voyeur impénitent du sérail politique, serait raciste, antisémite, pétainiste, islamophobe, antisémite, homophobe, misogyne, ignorant de l’histoire véridique, porteur donc sur ses épaules maigres de tous les péchés du monde moderne.
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Les coups sont venus de partout, gauche et droite alliées pour l’occasion, et de médias habitués depuis longtemps au politiquement correct et aux lecteurs absents. Réduit au silence à Marseille par une extrême-gauche totalitaire si décriée d’habitude pour sa violence et sa haine du débat démocratique, il fait un doigt à ses ennemis et ce doigt devient instantanément la preuve de son inaptitude à accéder à ce poste présidentiel que tous convoitent et qui justifie la descente aux enfers médiatiques dont il n’aurait jamais dû sortir.
Adieu donc les prédictions sur la fin de notre civilisation ? Adieu les mesures énergiques promises sur les dérives de l’immigration de masse et vive le retour des vraies préoccupations des Français sur les réformes des retraites et l’amélioration du pouvoir d’achat ? Vive une France diverse, accueillante et généreuse où il fait bon vivre ensemble ? E la nave va.
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