La Cour de cassation vient d’annuler la condamnation d’Éric Zemmour pour provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence « qu’avait cru devoir prononcer la cour d’appel de Paris à propos d’un article du journal italien Corriere della Sera qui avait donné lieu à une très vive polémique », se félicite le communiqué de ses avocats, maîtres Olivier Pardo et Laurence Dauxin-Nedelec.
Dans un entretien donné au quotidien italien, le 30 octobre 2014, le journaliste affirmait: « Il y a des millions de personnes qui vivent en France sans vouloir vivre à la française. Les musulmans ont leur propre Code civil : le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés d’en partir. » Mais le cœur de la polémique résidait dans l’emploi du mot « déportation » qu’Eric Zemmour n’a jamais prononcé.
Comme il l’a reconnu dès le début du scandale, le journaliste transalpin qui l’interviewait s’était permis d’ajouter ce mot a posteriori pour synthétiser une question formulée tout autrement.
« Nombreux sont ceux qui avaient demandé que la voix d’Éric Zemmour se taise, faisant fi de la présomption d’innocence », insiste le communiqué. L’ « affaire » lui avait en effet coûté sa place dans l’émission « Ça se dispute » sur I-Télé.
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