En critiquant les dérives sectaires de certains maires écolos, l’eurodéputé vert se pose en futur leader de la gauche. Mais peut-on être le rassembleur de gens qui traditionnellement n’aiment pas être rassemblés? Et peut-on être vraiment présidentiable, quand on est si sage?
C’est certainement, oui, un bon mari, un bon père, un bon camarade, Yannick Jadot. On l’aimerait plus si on le connaissait mieux, mais les Français en ont-ils envie ? Ce n’est pas sûr. Plus on l’entend, moins on le voit. Plus il se distingue, plus il paraît lointain. Pour une fois, olé !, il a haussé le ton : les propos de certains ultras – les maires écologistes Grégory Doucet à Lyon et Pierre Hurmic à Bordeaux – contre le Tour de France et les sapins de Noël l’ont scandalisé. Les talibans verts, no pasarán ! Halte à l’écologie punitive ! Quand les nouveaux élus, grisés de leur prépondérance acquise aux municipales, déconnent, il accourt, il calme le jeu, il fait tomber la fièvre.
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