Dans la prestigieuse université américaine de Yale, une militante « black et queer » a lancé une chasse très particulière: une traque de l’ « homme blanc ».
Isis Davis-Marks est étudiante et chroniqueuse pour le très respectable journal universitaire Yale Daily News. Elle se définit volontiers comme « black et queer » et écrit à longueur de colonnes qu’elle ne se sent plus en sécurité au pays de Trump. Dans l’un de ses derniers articles, intitulé « Le mal est banal », elle nomme précisément l’ennemi : ce « garçon blanc » étudiant à Yale, au « sourire saccharine » (sic) si caractéristique, qui sera un jour cet homme blanc à succès qu’il est destiné à devenir.
Le grand requin blanc
Mais ce sourire de dominant, Isis Davis-Marks sait comment le faire cesser une bonne fois pour toutes. Sans retenue, la jeune chroniqueuse enjoint chacune et chacun à une vigilance de tous les instants vis-à-vis du « garçon blanc » : qu’il ait le malheur de se montrer, un soir d’ivresse, un peu trop insistant à l’endroit de l’une de ses camarades, qu’il se risque à la moindre remarque ironique sur le physique, le genre ou la couleur de peau d’un autre, qu’il ose déroger à toute autre norme que celle imposée par le progressisme racialiste outre-Atlantique et ses détracteurs vigilants n’auront qu’à enregistrer puis diffuser en temps utile les preuves de ses agissements, pour que des années plus tard, il soit empêché de devenir l’ « homme blanc » qu’il aurait dû être.
« Je te regarde, garçon blanc »
Isis Davis-Marks en veut intimement au juge Kavanaugh – que le président Trump a nommé à la Cour suprême. Ce magistrat est certes accusé d’agression sexuelle pour des faits supposément commis il y a trente-cinq ans, mais le FBI et la justice l’ont blanchi (sans jeu de mots…). Sa réussite de dominant est insupportable à Davis-Marks, laquelle aurait voulu employer tous les moyens, même légaux, pour l’empêcher.
« Je te regarde, garçon blanc. Et cette fois, je prendrai la photo », écrit la jeune femme. Souriez, vous êtes menacés !