Après avoir survolé notre bonne vieille Terre, Yann Arthus-Bertrand s’attaque aujourd’hui à un sujet oublié, le féminisme. Woman sort en salle ce mercredi 4 mars, mais vous n’êtes pas obligés d’y aller.
On avait cru à une vraie bonne nouvelle en apprenant que Yann Arthus-Bertrand renonçait à ses activités cinématographiques mondiales pour cause d’empreinte carbone excessive.
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Modérons notre enthousiasme, car après avoir photographié la planète sous toutes ses coutures, il est devenu féministe multinational. *Sans pour autant changer son esthétique qui est celle de Benetton pour le nuancier chamarré. Face caméra, on fait donc défiler des femmes dans le monde entier pour raconter leur quotidien après un long passage en salle de maquillage et de subtils éclairages faits pour les sublimer.
Quoi qu’il filme, Yann Arthus-Bertrand a toujours le même discours : la misère (hier environnementale, aujourd’hui sexuelle, économique, raciste, patriarcale, sociale…) est toujours plus belle au soleil des sunlights d’un plateau de cinéma.
On ne va pas au cinéma pour avoir l’impression qu’on est dans la salle d’attente de son dentiste à feuilleter un gros catalogue sur papier glacé.