Il y a des textos qu’on n’aime pas recevoir, même d’un ami. Alors que je marche dans Berlin en cette veille de Noël, je sens mon téléphone vibrer. Deux secondes après, j’apprends que William Abitbol nous a quittés. Elle est étrange, ma relation à cet homme. En fait, je ne l’ai rencontré que lorsque nos vies politiques à tous les deux s’étaient arrêtées.
Nous étions venus à son restaurant « Chez Alfred », tout près du Palais Royal, avec mon épouse. Je me suis présenté. Il savait que je faisais partie des petits soldats qui l’avaient suivi derrière Charles Pasqua et Jean-Pierre Chevènement. Et il a pris soin de nous, avec de bons petits plats. Ce matin encore, j’étais dans ma lecture du Serment de Bastia, mémoires de Charles Pasqua, recueillis par Jean-François Achilli. Et il y était question de William.
Lisez la suite sur le blog de David Desgouilles.
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