Hier, les échanges entre le président de la République et Anne-Claire Coudray et Caroline Roux faisaient plus penser au tranquille déjeuner sur l’herbe de Manet qu’à un entretien politique.
Avec Emmanuel Macron, la tradition de ce rendez-vous, chaque année, le jour de la fête nationale, n’avait pas été respectée. D’où l’importance qu’on attachait à tort ou à raison aux échanges d’hier dans un cadre superbement champêtre.
Je n’ai rien trouvé à redire au principe de deux journalistes femmes procédant à l’interview. À partir du moment où l’excellence est garantie, la notion de parité dans un sens ou dans l’autre m’est totalement indifférente.
Puisque personne n’en parle, il faut bien se pencher sur la manière dont l’entretien a été mené et le confort dans lequel il a placé le président. Le milieu médiatique, par corporatisme,
