Dans son dernier film, Vortex, le réalisateur Gaspar Noé fait une nouvelle fois preuve d’une grande finesse et intelligence cinématographique. Il filme la maladie d’Alzheimer sans que jamais le nom de la maladie ne soit prononcé. Un film glauque, en salles mercredi prochain.
Vortex ? Selon le dictionnaire « vortex » est un terme didactique de genre masculin, désignant un « tourbillon qui se produit dans un fluide en écoulement ». Soit, en océanographie, ce qu’on appelle un «gyre» : un « tourbillon marin à l’échelle d’un bassin océanique, formé par la réunion d’un ensemble de courants » – je recopie la définition.
La mauvaise réputation
Ce mot qui sonne bien fournit son titre au dernier film de Gaspar Noé, cinéaste à la réputation si sulfureuse que chaque nouvel opus du réalisateur passe pour une provocation. C’est là une grave erreur d’appréciation : Gaspar Noé ne travaille qu’à l’instinct, aux tripes. De fait,
