Jonathan Miller avait fait l’acquisition d’une voiture électrique. Elle semblait prometteuse, mais avec le temps il n’est plus si sûr de son choix. Récit.
J’ai acheté une voiture électrique mais, franchement, je le regrette. Au début, cela semblait une bonne idée, même si cela faisait un peu cher pour proclamer ma vertu environnementale. La voiture a coûté 44 000 €, moins une subvention de 6 000 € payée par les contribuables français, qui sont – pour beaucoup – moins aisés que moi. La plupart des autres habitants de mon village conduisent des fourgonnettes diesel qui ont une vingtaine d’années et qui ressemblent à des abris de jardin sur roues.
Déjà, ça commençait mal
J’ai commandé ma voiture en mai 2018. On m’a dit qu’elle serait disponible en avril 2019. « Pas plus tard », m’avait promis le vendeur chez le concessionnaire local de Hyundai. Avril a pris fin, toujours pas de voiture. J’ai téléphoné au concessionnaire. Aucune explication. La voiture est finalement arrivée avec deux mois de retard, sans que Hyundai ne s’en excuse. Pourtant elle m’a plu. Cette voiture est calme, rapide et très pratique quand on rabat les sièges arrière, avec beaucoup de place pour les chiens. Elle a l’habitude de me rappeler avec insistance et à haute voix que je dois garder les mains sur le volant, même si elles y sont déjà. Et une fois, elle a même serré brusquement les freins de manière automatique sans raison apparente.
Ayant installé un chargeur dans mon allée, j’ai branché ma voiture dessus pour recharger la batterie. Ça a marché la
