Qui aurait pu croire que les méthodes utilisées par le Hamas le 7 octobre finiraient par être pratiquées en France – et par des jeunes de 12 et de 13 ans? Dans cette banalisation effroyable de l’antisémitisme, l’islamise a bien entendu sa part de responsabilité, mais aussi la gauche française. Tribune de Céline Pina.
La moisson de la haine anti-juive semée au nom de la Palestine continue à être abondante. Le crime contre l’humanité commis le 7 octobre en Israël avait déjà abouti à ce que les agressions commises contre les Juifs se multiplient, au lieu de déclencher une vague de solidarité. Mais curieusement, si on connait les victimes comme les raisons de ces agressions (antisémitisme culturel arabo-musulman excité par l’importation en France du conflit israélo-palestinien), l’origine et les motivations des agresseurs, elles, sont dissimulées. Il faut dire que le discours extrêmement violent de LFI sur le conflit à Gaza a des effets délétères très inquiétants sur notre sol. On vient d’en avoir l’illustration d’une façon particulièrement choquante : une enfant de 12 ans a été violée sauvagement par 3 garçons de son âge à Courbevoie. Les raisons invoquées de ce qui apparait comme une sorte d’expédition punitive ? La victime était juive et il faut venger la Palestine.
Le rôle de LFI dans l’explosion de l’antisémitisme
Difficile de croire qu’à 12 ans, ce genre de stupidités politiques a germé naturellement dans le cerveau de ces jeunes. Difficile de ne pas interroger la violence des discours entendus dans le milieu familial, le quartier, mais aussi la logorrhée anti-juive déversée devant les universités, sur les grands médias, difficile de ne pas interroger la starification de Rima Hassan, dont les discours incendiaires activent la violence antisémite. Difficile de ne pas repenser aux horreurs déversées à longueur de meetings par les ténors de LFI sur Israël et les « Sionistes », façon pratique de qualifier les Juifs et de dire toutes les horreurs possibles sans avoir à en répondre devant la loi. Dimension antisémite dans le choix de la victime, référence à la Palestine pour justifier les horreurs commises, les jeunes agresseurs mis en cause à Courbevoie feraient de bons combattants du Hamas. Ils en maitrisent les codes de communication en tout cas. Mais silence ! il
