Samedi dernier, à Villerupt, une fusillade a fait cinq blessés dont trois grièvement, sur fond de trafic de stupéfiants. L’auteur présumé des faits, Abdelkrim B, issu d’une famille de cinq enfants dont quatre sont connus pour des affaires de vols, de violences et de trafics, a déjà été impliqué dans près de 140 affaires judiciaires, condamné des dizaines de fois pour violences aggravées, vols aggravés, détention de stupéfiants, etc, et sortait de prison depuis à peine un mois. Cas d’école de l’effondrement de la chaîne pénale française.
Le maire (PCF) de Villerupt a beau parler d’un manque d’effectifs policiers dans sa commune, ce n’est pas le sujet. Le suspect a déjà été condamné à de très nombreuses reprises, ce qui veut dire qu’à de très nombreuses reprises la police a enquêté, l’a arrêté, et l’a conduit devant le tribunal avec assez de preuves pour qu’il soit condamné. Autrement dit la police a fait son travail, et même si son action est sans doute perfectible, les chiffres sont parlants : la police a très bien fait son travail. Le maillon faible de la chaîne pénale est ailleurs.
Condamné à plus de trente peines, récemment sorti de prison où « depuis qu’il a seize ans il ne fait que des allers-retours ». De toute évidence, les sanctions infligées à ce multirécidiviste ne l’ont pas dissuadé de persister dans ses activités délinquantes, et surtout, alors que sa détermination à vivre de trafics et de violence était bien connue, ne l’ont pas mis hors d’état de nuire. Là est le fiasco.
Faut-il en accuser l’institution judiciaire et les magistrats ? Oui, en partie. Le noyautage de la magistrature par des militants d’extrême-gauche qui se croient propriétaires du pouvoir judiciaire, alors qu’ils n’en sont que délégataires, et l’utilisent au profit de leur idéologie et certainement pas pour le bien commun, est connu depuis longtemps. Et la complaisance de la majorité des magistrats envers ces activistes, pour ne pas parler
