De bien mauvaises nouvelles pour la gauche mondialiste, contemptrice des frontières entre les nations et entre les genres…


Un sondage publié le 21 janvier, réalisé par l’Ifop pour Écran de veille, a scruté les intentions de vote d’un échantillon national représentant les 10% des banlieues les plus pauvres. 

Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon favoris dans les banlieues

Aujourd’hui, la gauche, tous candidats réunis, n’attire que 36% des électeurs, contre 54% en 2012. Elle dégringole de plus de la moitié des suffrages à… un tiers. Et cette gauche est dominée par les candidats d’extrême gauche, avec Jean-Luc Mélenchon en tête qui récolte 20% à lui tout seul. La gauche modérée, elle, est complètement ratatinée. 

En revanche, les candidats de droite attirent presque la moitié des sondés avec 49%, une tendance globalement à la hausse comparée aux 40% de 2012. Et ce sont les candidats de la droite dite radicale, Marine Le Pen et Éric Zemmour, qui dominent, Marine Le Pen et Eric Zemmour représentant 35% des intentions de vote (si on y ajoute Nicolas Dupont-Aignan). Valérie Pécresse est à 14%, 4% points de moins par rapport à sa moyenne nationale, mais 3 points plus haut que François Fillon en 2017. Le vote mélenchonien est concentré dans les quartiers dits prioritaires. Les autres quartiers, eux, sont dominés par la droite, surtout par Marine Le Pen. Les questions qui préoccupent les banlieues sont le pouvoir d’achat, la santé, la sécurité – ou plutôt l’insécurité – , l’éducation ou le chômage. Étrangement, pas du tout la lutte contre le patriarcat ou les stéréotypes de genre…

63% des Français interrogés par OpinionWay estiment qu’il y a trop d’immigrés

Si cela ne suffisait pas à déprimer la gauche, le coup de grâce vient avec un autre sondage, une étude OpinionWay pour le Cevipof publiée par Le Figaro le 24 janvier. Il s’agit d’un « baromètre de la confiance politique » publié annuellement depuis 2009. Les résultats montrent que 32% des électeurs français se positionnent à droite, et 11% à l’extrême droite, une très nette augmentation par rapport à 2017, quand les chiffres étaient respectivement de 26% et 7%. La gauche est à 17% et l’extrême-gauche à 6%, une baisse par rapport aux chiffres constatés en 2017, 19% et 7%. Aujourd’hui, le centre est à 14%, par rapport à 19% en 2017, tandis que ceux qui ne se prononcent pas représentent 20%, 2 points de moins qu’en 2017. Conclusion : la France se droitise. Pourquoi ? Cela pourrait-il avoir quelque chose à voir avec le fait que, selon la même étude, 63% des personnes interrogées pensent qu’il y a trop d’immigrés.

Ce qui est vraiment surprenant, c’est qu’apparemment 39% des interrogés sont en faveur d’un gouvernement sous « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ou des élections », c’est-à-dire, un dictateur – un vrai, pas un faux dictateur comme M. Macron qui se contente d’imposer un passe vaccinal – et avec l’approbation du parlement… Plus stupéfiant encore, 27% sont en faveur d’une junte militaire ! J’imagine Valérie Pécresse en uniforme de colonelle, mais je m’égare…

Malheureusement pour la droite centriste, qui représente les entreprises – celles qui sont obligées de gagner le fric nécessaire au financement du fonctionnariat tentaculaire de la France, les Français sont moins enthousiastes que jamais face à l’économie de marché. 73% sont de l’avis que « l’économie actuelle profite aux patrons aux dépens de ceux qui travaillent ».  C’est dommage pour la droite capitaliste, mais c’est encore plus dommage pour la gauche anticapitaliste.

Sacrés Français ! Toujours aussi incompréhensibles !