Il est grand temps de choisir le spot le plus tendance pour fêter le 14-Juillet. Bien sûr, le nec plus ultra est une place dans la tribune présidentielle de la place de la Concorde, au plus près de Nico et de Carla pour voir et complimenter l’armée française. À moins d’être le sosie de l’un des chefs d’État invités cette année, et de l’avoir fait boire plus que de raison, la veille, au bar du Crillon pour qu’il ne se réveille pas à temps, c’est mission impossible.
[access capability= »lire_inedits »]La garden-party de l’Elysée ? Quelle horreur ! Même le petit personnel à moins de 1 500 euros par mois est convié à se goinfrer autour d’un buffet plus que moyen.
On peut, à la rigueur, se faire voir dans la cour de l’archevêché, à Aix-en-Provence, où sera donnée, ce soir-là, une représentation de l’immense Orphée aux enfers de Jacques Offenbach, avec la Camerata de Salzbourg : le prix des places, entre 150 et 200 euros, est de nature à effectuer une sélection relativement satisfaisante de vos voisins de fauteuil.
Mais pour écarter définitivement le danger de passer pour le dernier des ploucs et se retrouver entre exclusive people, c’est vers ma Haute-Savoie qu’il faut se diriger. Plus précisément vers la petite ville de Cluses, que l’on trouvera facilement à l’aide de Google Earth (attention, ne pas confondre avec La Cluse, ou La Clusaz, sinon retour à la case plouc !). Le comité des fêtes de cette sympathique cité a organisé un concert appelé à devenir culte : le 14 juillet 2009, à 20 h 30, au Parvis des Esserts, se produiront Frank Alamo (waouh !), Pascal Danel (je meurs !) et Patrick Topaloff (‘tain !). Biche, ô ma biche…, Kilimandjaro…, J’ai bien mangé, j’ai bien bu….
Capito ? Alors motus, on ne le dit qu’aux amis, et encore ![/access]
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !