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Trop belle pour être vraie

Une forme de discrimination inédite


Trop belle pour être vraie
Instagram

Si belle que les gens pensent qu’elle n’est pas réelle, la mannequin Veronika Rajek se plaint d’être régulièrement bannie des réseaux sociaux.


« La vie est dure pour les gens qui sont beaux. Je suis si désirable que tout le monde pense que mes atouts physiques sont faux. »

Les internautes l’accusent d’être un « catfish »

Voilà la plainte de Veronika Rajek, ancienne finaliste de Miss Slovakia 2016, qui compte plus d’un million de followers sur Instagram où cette blonde de 25 ans poste régulièrement des photos d’elle en bikini ou lingerie sexy. Selon elle, son corps est si proche de la perfection que beaucoup d’internautes l’accusent de ne poster que des images truquées. Certains disent qu’elle est un « catfish », ce qui, dans le jargon d’internet, désigne quelqu’un qui se présente en ligne sous une fausse identité, tandis que d’autres vont jusqu’à prétendre qu’elle n’existe pas, qu’elle n’est qu’un phénomène virtuel créé par une intelligence artificielle. Celle qui est trop belle pour être vraie se plaint d’être constamment harcelée en ligne par des « trolls », dont une majorité seraient des femmes jalouses de sa plastique de rêve. « Seules les femmes peuvent faire autant de mal à d’autres femmes », dit-elle.

Oui, c’est de la discrimination « positive »

De temps en temps son compte est supprimé par les plateformes sous le poids des accusations selon lesquelles elle n’existe pas.

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Elle prétend qu’il s’agit d’une forme de discrimination contre la beauté naturelle. Elle est même allée à Dubaï pour faire attester par un médecin le caractère 100 % naturel de ses seins qu’elle décrit comme étant « un don de Dieu ». La plupart de ses fans semblent d’accord avec elle, l’un d’entre eux postant : « Ces lolos devraient trouver leur place au Louvre ! »

Loin des écrans, la belle souffre aussi de ne pas avoir assez d’amis car les gens, intimidés, n’oseraient pas l’aborder. On savait qu’il fallait souffrir pour être belle. On sait désormais que, quand on l’est déjà, la vie peut être un calvaire.


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est directeur adjoint de la rédaction de Causeur.

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