La chasse aux fascistes est ouverte ! Les trains déraillent comme par enchantement dans le grand élan du réel aux abonnés absents : les experts ont tranché, il ne s’est rien passé ; d’ailleurs Brétigny n’existe que dans les cerveaux malades de ceux qui ont la ridicule idée de vivre au-delà du périphérique parisien. Par contre, le ventre de la bête, lui, ne s’est jamais si bien porté : Manuel Valls a dégoté un vrai nazi criminel en puissance et norvégien de surcroît : l’aubaine !
Le voilà le Breivik français (ou presque) ! Hosanna ! Repris de justice, féru de paganisme nordique, assassin dans son pays, musicien de rock dans sa variante « black métal » nationale socialiste dite Burzum (par pitié, ne me demandez pas de quoi il s’agit !). Bref le gaillard qui se fait appeler Varg (comme le héros des polars de Staalesen, encore un norvégien, et de Bergen comme lui !) est paraît-il une pointure dans son domaine.
Exilé en France et même en Corrèze, qui est décidément le département le plus funeste de l’hexagone, il fomentait, aux dires des barbouzes de la république, un massacre, en compagnie de sa chère et tendre et de ses trois enfants tous nazis : quatre fusils de chasse et une carabine, il préparait sans doute un massacre de chevreuils et de lapins ; le bel Anders, lui, s’était équipé d’un Ruger mini et d’explosifs, avec ça pas besoin de cinq bras pour massacrer. Heureusement, la police veille au grain face aux braconniers mal-pensants et aux terroristes d’opérette (remémorez-vous le redoutable gang de sanguinaires de Tarnac et son führer Julien Coupat le Pol Pot des Millevaches…) ils ont coffré l’affreux avant qu’il ne dézingue une centaine de bobos sur l’ile de Ré à la sarbacane…
Bronzez en paix braves gens, la reprise est là, le mage de l’Elysée l’a vue, et Varg Vikernes est entre les mains de la DCRI. Pendant ce temps, des barbus se marrent, mais c’est une autre histoire….
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