C’était le 20 septembre 1792.
Les Prussiens marchaient sur Paris.
Kellermann et Dumouriez, à la tête d’une armée de va-nu-pieds, repoussèrent l’invasion — profitant entre autres de l’extraordinaire supériorité de l’artillerie française, pensée par Monsieur de Gribeauval dans les années 1770.
20 septembre 2016. L’Europe n’en finit plus de nous marcher sur les pieds — voire sur la tête.
Claude Beaulieu et le Comité Valmy m’ont expédié, en ce jour anniversaire de la première grande raclée — il y en a eu d’autres — flanquée aux ancêtres d’Angela Merkel par une France révolutionnaire, un petit texte sur la question européenne. Je le reproduis tel quel, en espérant qu’il donnera du grain à moudre à tous les lecteurs assidus ou de passage qui se commettent sur Causeur en général et Bonnet d’âne en particulier.
« Le Brexit inaugure un nécessaire processus de désintégration européenne.
Le Figaro du 30 juin a publié un appel de 20 intellectuels « eurocritiques » pour un nouveau traité européen, basé sur un postulat selon lequel l’Union européenne « actuelle » se serait « laissée enfermer dans une dérive technocratique ». Alertés par le vote des Britanniques qui ont choisi la liberté, ces intellectuels européistes critiques entendent « réorienter » la construction européenne, avant que ce vote courageux ne fasse tache d’huile et concrétise la première étape du nécessaire processus de désintégration européenne souhaité par les peuples.
Retrouvez la suite de l’article sur le blog de Jean-Paul Brighelli.
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