Amateurs de croustillant, j’espère que vous vous êtes levés dès potron-minet ce matin. Pas pour les croissants, ou disons-pas seulement, mais pour vous procurer l’exemplaire du jour de Paris-Match avant dévalisage de votre maison de la presse.
Eh oui, c’est en effet à son employeur historique Paris-Match que Valérie Trierweiler a réservé les bonnes feuilles de son ouvrage Merci pour ce moment à paraître demain jeudi aux Editions les Arènes.
Au cas où vous feriez chou blanc chez votre marchand de journaux, ou –comme chez moi- s’il n’y en n’a plus depuis belle lurette dans un rayon de 150 kilomètres, sachez que Match relate notamment les circonstances de la longue et douloureuse séparation entre le préz’ et la First Girlfriend . Mais aussi de la réaction de Hollande lors de l’inculpation de DSK, ou encore de la fameuse affaire du tweet soutenant la candidature dissidente de Falorni contre l’infâme Ségolène. Le numérique revient d’ailleurs souvent dans les affaires supposées du couple, puisque selon Valérie, après leur rupture, François a tout fait pour la reconquérir, allant jusqu’à lui envoyer « 29 SMS par jour ».
Pourvu que le président ait souscrit un forfait textos illimités et que ce n’est pas nous qu’on paye. Sinon, j’espère que Médiapart veille !
PS : Libération nous apprend que les plus proches collaborateurs du chef de l’Etat, interrogé sur les éventuelles révélations de Val, affirment tomber de l’armoire : «Nous n’étions pas au courant et donc, par définition, nous n’avons pas lu ce livre». Au cas – fort peu probable – où ce mensonge n’en serait pas un, je suggère à François Rebsamen et à Emmanuel Macron de sanctionner, plutôt que les faux chômeurs du privé, les faux travailleurs incrustés dans l’appareil d’Etat.
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