Valérie à tous les râteliers


Valérie à tous les râteliers

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Voici quelques semaines que les dents de Valérie occupent une part de l’actualité politique française. Même si beaucoup de mensonges, affaires, émissions, démissions  et compromissions sont passés sous les ponts depuis la parution de son livre…

Valérie a la dent dure.

On lui avait trouvé la dent dure pour sa révélation des blagues douteuses de son Président de copain concernant les « sans-dents ». Pour avoir également invité le peuple français dans sa chambre à coucher pour y assister à des consternantes scènes de ménage, de jalousie, de pamoison ou autres détails intimes scabreux. Pour avoir confondu son métier de journaliste et son état de copine de Président. Pour avoir approché encore un peu plus du caniveau la fonction déjà affaiblie d’un homme public au bord du gouffre.

Valérie a les dents longues.

Non contente du phénoménal succès de librairie qui souligne l’appétit Français pour le ragot –bonne nouvelle, les français lisent !-, non contente des sommes faramineuses gagnées à couler ce qu’il restait de dignité au Président, Valérie, la femme blessée a retrouvé le sens des affaires en même temps que ses esprits et s’exporte -en plus de dix langues, excusez du peu-. C’est probablement ce qu’on appelle l’excellence française, que vantait un grotesque Montebourg, du temps de sa splendeur, dans sa marinière bleue et blanche Armor-Lux.

Comme notre ex-première dame a un sens du commerce –extérieur- à faire pâlir d’envie tous les économistes penchés au chevet de la France malade, en plus de ses interviews en exclusivité pour les journaux des pays dans lesquels son « livre d’amour » sort ces jours-ci, notre manageuse promet du scoop… A quoi sert d’avoir une exclu si l’on n’a pas de scoop ?

Et elle en apporte un au quotidien La Repubblica. Où l’histoire se répète : alors que parait ce week-end dans la presse people une photo de François Hollande et sa future-ex-nouvelle compagne Julie Gayet dans les jardins de l’Elysée, Valérie livre à la presse étrangère une petite conversation des plus croustillantes au regard des indiscrétions du sniper-photographe qui hante les murs du Palais : « Il voulait me dire qu’il ne m’en voulait pas pour le livre. Et il voulait m’assurer que Julie Gayet ne vient jamais à l’Élysée. A l’évidence, le mensonge nous a accompagnés jusqu’à la fin ».

C’est l’arroseuse arrosée. On se souvient avec quelle classe l’amant avait éconduit la belle. Elle affirme qu’il la bombarde, depuis, de textos, de mails et de bouquets de fleurs pour la supplier de revenir. Pour rien au monde elle ne se priverait de le faire savoir. On s’était demandé, à le voir si imperméable aux émotions et au désamour des français, si François Hollande n’était pas immensément fier. On en doute à présent !

Et bientôt des dents en or…

« Il m’a dit : je saurai toujours te trouver », ajoute-t-elle. Donnant délibérément un double sens à cette citation, puisqu’elle explique également au Times Magazine qu’elle se sent espionnée par l’Elysée.

Aujourd’hui Valérie montre les dents, plutôt guérie que blessée, elle ne lâchera jamais.

Et si le président Hollande a promis de la retrouver où qu’elle soit, cela l’empêchera-t-elle d’aller  cacher ses millions en Belgique ou ailleurs, où elle pourra enfin sourire de toutes ses dents… en or ?

 *Photo : VILLEMAIN CYRIL/SIPA. 00698687_000012.



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