On a du mal à suivre ! Alors que Causeur mettait sous presse son numéro d’été, consacré aux meurtres islamistes “dont on ne parle pas”, un retraité était tué gratuitement au couteau, à Trappes, le 10 juillet, et le lendemain, une femme de 48 ans était attaquée par un Érythréen au couteau à Montpellier. Analyse.
A Rodez, le 20 juin, un homme armé de deux couteaux a essayé de s’introduire dans le commissariat de Rodez. Faute d’y parvenir l’homme a poignardé le gérant de la pizzeria voisine. Au niveau de la carotide, bien sûr. Le 5 juillet, à Rennes, c’est un ressortissant afghan qui a essayé de s’en prendre à des policiers, tentant de trancher la gorge à celui qui voulait le maitriser. A Trappes, le 10 juillet, c’est un retraité qui a été attaqué et poignardé au cou et au torse, l’homme est décédé le lendemain. A Montpellier, ce 11 juillet, c’est un réfugié érythréen qui a tenté de poignarder deux femmes en plein centre-ville.
Tant de “déséquilibrés” dans nos rues
Les attaques au couteau ne cessent de se multiplier dans les pages des faits divers des journaux locaux. Elles ont souvent un autre point commun, l’attribution du crime à des déséquilibrés ou la qualification du caractère gratuit de l’acte. Pourtant une telle multiplication mériterait mieux que la résignation des pouvoirs publics ou le qualificatif « d’acte commis par un déséquilibré » qui fait office à la fois d’explication et de fermeture du ban et justifie une inaction qui devient de plus en plus coupable. Il se trouve que l’on peut mesurer l’explosion des homicides et tentatives d’homicide hors
