Contre ceux qui ne voient la société que comme le théâtre de la guerre des races, des sexes, des classes, contre ceux qui refusent de comprendre la richesse de chaque personne humaine pour enfermer et enrôler les individus dans des camps fixés dès la naissance, contre ceux pour qui la réalité se résume à des histoires d’oppressions systémiques et à une alternative absurde entre la dictature de la majorité et la tyrannie des minorités, contre eux tous, je suis universaliste.
Pourquoi l’universalime ?
Parce que n’en déplaise à Deleuze, à Foucault et aux héritiers de la « French Theory », la pure splendeur de la 5ème symphonie de Beethoven ne s’explique pas par des rapports de domination, quels qu’ils soient.
Parce qu’il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête, mais que prétendre que la délinquance ne serait qu’un produit de la misère est un crachat au visage de tous les pauvres qui sont honnêtes, et fait bien ricaner tous les criminels en cols blancs. Et que voir dans chaque bourgeois un oppresseur, c’est nier Nicolas Rolin, Guigone de Salins et Oskar Schindler.
Parce que j’admire à la fois le courage de Léonidas et celui de Yue Fei, celui de Jeanne d’Arc et celui de Charles N’Tchoréré, le génie politique d’Auguste et celui de Wu Zeitan, les poèmes de Victor Hugo, d’Omar Khayyâm et de Saigyô, les épopées d’Homère,
