Avec le vote majoritaire des pays arabes, et de leurs affiliés du moment, au projet de résolution « La Palestine occupée » (13 octobre) , l’Unesco, malgré les critiques de la directrice générale Irina Bokova, vient enfin de rétablir une indubitable vérité historique.
Qu’on se le dise: le point d’atterrissage d’El Borak, la jument ailée de Mahomet au pied du mur de ce qui restait du second temple à Jérusalem est enfin reconnue internationalement. El Borak remporte la course d’obstacle qui pendant des siècles l’opposait aux tenants du Kotel, ce mur qui bordait la partie occidentale du Mont du Temple depuis Hérode le Grand avant sa destruction par les légions de Titus et le massacre de la population judéenne.
Désormais, il ne sera plus question de transformer le Kotel en pissotière, comme ce fut le cas de 1948 à 1967 sous la domination jordanienne. Son intégration à Al-Aqsa/Al-Haram Al Charif , en écarte définitivement, espérons-le, le risque. Aucun musulman digne de ce nom n’ira plus déverser ses ordures au pied d’ El Borak. Et pour affermir cette sage résolution, il sera désormais interdit aux Israéliens d’aller fouiner sous la partie nord de ce mur dont les souterrains qui ont échappé à la destruction recèlent les arches saintes et les rouleaux de la Torah. Pas question qu’El Borak s’y prenne les pattes en un moment d’inattention.
C’est donc avec une grande sagesse que le représentant de la France à ce vote historique s’abstient en compagnie de Saint-Christophe-et-Niévès et de 24 autres nations dont la Suède peu désireuse d’exciter plus encore ses islamistes locaux. Certes, cette abstention peut être jugée insuffisante et un vote positif aurait été plus à même de satisfaire les patrons du PSG, mais il ne dissuadera pas le Qatar de continuer à investir à tour de bras sur les terres de nos ancêtres les Gaulois dont sans doute il convoite le vase de Soisson.
L’abstention, en ces temps électoralement agités, n’est-elle pas la valeur la plus sûre pour notre gouvernement troublé par les confessions du grand timonier. En toute normalitude, s’abstenir est vertu à défaut d’abstinence.
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