C’est un véritable coup de tonnerre qui frappe l’Afrique du Sud. Aux dernières élections générales, l’ANC a perdu sa majorité absolue pour la première fois depuis 1994. La gueule de bois passée, quelles sont désormais les options possibles pour l’avenir de ce pays marqué par une histoire raciale violente ?
Le 29 mai, 27 millions de Sud-Africains ont été appelés à renouveler les 400 sièges du Parlement national et ceux des neuf provinces qui composent le pays.
Cette élection législative, jugée à haut risque, intervient dans un contexte de crises multiples : augmentation du chômage, économie en berne, hausse des violences, résurgence des tensions raciales et tentation sécessionniste. Face à cette situation, les électeurs ont décidé de sanctionner durement l’African National Congress (ANC), qui dirige l’Afrique du Sud depuis 1994, date à laquelle le pays, marqué par des décennies d’apartheid, a connu le premier scrutin multiracial de son histoire. Un parti aujourd’hui miné par des divisions et la corruption.
La Democratic Alliance seconde, Jacob Zuma de retour
Avec 40% des voix, le parti du président Cyril Ramaphosa a donc perdu la majorité qu’il détenait au Parlement
