L’éditorial de septembre d’Elisabeth Lévy
On croyait les néo-féministes (également dits intersectionnels) perdus pour la cause de la liberté, tout affairés qu’ils sont à défendre le burkini, voire la burqa, et le respect-de-toutes-les-cultures, quand ils ne se soucient pas exclusivement de dénoncer l’ordre hétéro-patriarcal et islamophobe qui sévit dans nos contrées.
On se rappelle l’ode de Virginie Despentes aux frères Kouachi, les assassins de Charlie Hebdo. On connaît la propension de nombre de militantes à fustiger, non pas les islamistes, mais ceux qui les combattent. N’oublions pas l’inénarrable Caroline De Haas qui, il est vrai, a disparu de la circulation médiatique (après des révélations sur sa tendance à faire du féminisme une juteuse affaire), ce dont on ne se plaindra pas. En janvier 2016, après les centaines d’agressions sexuelles commises à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre, elle invitait crânement tous ceux qui notaient que les agresseurs étaient des migrants (ce qui était parfaitement avéré) à aller déverser leur « merde raciste ailleurs ». On pense aussi
