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Le conte cruel de Thomas Clavel

"Un traître mot", un roman dystopique sur la contrition linguistique


Le conte cruel de Thomas Clavel
Les Sorcières de Salem (1957) © RONALDGRANT/MARY EVANS/SIPA Numéro de reportage: 51420441_000001

La France dystopique d’Un traître mot, en plein totalitarisme linguistique, fait froid dans le dos.


Salubre et courageux premier roman que nous offre le jeune Thomas Clavel, qui enseigne le français en zone prioritaire. Le sujet d’Un traître mot, qui se révèle davantage conte philosophique que roman stricto sensu ? L’avènement d’une France où les crimes de langue seraient punis avec une toute autre sévérité que les crimes de sang, et ce à la suite de la providentielle promulgation, par un Parti présidentiel au faîte de sa puissance, d’une loi d’exception dite AVE, pour Application du Vivre Ensemble. L’imposture victimaire, la déconstruction


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écrivain et critique littéraire belge. Dernier livre : Les Nobles Voyageurs (Le Nouvelle Librairie, 2023)

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