En Suède, en Allemagne, en Belgique, en Grande-Bretagne ou évidemment en France, les incidents impliquant le communautarisme musulman se multiplient et doivent nous alerter.
Chut ! L’islam conquérant colonise à bas bruit l’Europe amorphe. Protégé par les mouvements antiracistes qui incriminent les lanceurs d’alerte, l’intrus étale désormais, comme chez lui, sa judéophobie et son altérophobie. Les scènes qui l’attestent se multiplient. Elles viennent d’Allemagne, de Suède, de Belgique ou de Grande-Bretagne.
À Hambourg (Allemagne), samedi, trois mille islamistes du mouvement Muslim Interaktiv ont à nouveau défilé pour réclamer l’instauration de la charia et pour scander, comme ils l’avaient déjà fait le 27 avril : « Le califat, c’’est la solution ! ». La haine contre Israël, qui s’est exprimée ces jours-ci à Malmö (Suède), au prétexte de la candidature de la chanteuse israélienne Eden Golan à l’Eurovision, est venue de la communauté musulmane immigrée, rassemblée sous les emblèmes du drapeau palestinien et du keffieh. La présence de l’activiste écologiste suédoise Greta Thunberg, figure fascistoïde d’une jeunesse européenne embrigadée, a confirmé au passage les liens entre l’islamisme anti-occidental et l’écologisme prétendument décolonial.
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Si la France résiste apparemment mieux que ses voisins, Gérald Darmanin a dû reconnaître récemment l’infiltration subversive des Frères musulmans, y compris dans l’éducation et la justice. Et La France Insoumise s’est clairement placée, depuis la « manifestation de la honte » du 10 novembre 2019 où elle s’associa avec les islamistes, en collaborateur de l’occupant.
Les diatribes islamo-gauchistes contre l’expansionnisme occidental, dont Israël resterait le symbole, masquent l’avancée de l’islam suprémaciste au sein des sociétés ouvertes et amnésiques. En février 2017, des excommunications vertueuses s’étaient abattues sur Donald Trump qui avait constaté : « En Suède, ils ont accueilli beaucoup de réfugiés et maintenant ils ont des problèmes comme ils ne l’auraient jamais pensé ». Cette interdiction des belles âmes de décrire une stratégie invasive et ses désastres sécuritaires fait des censeurs les complices des nouveaux colons antisémites.
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Quand Rima Hassan (LFI) tweete le 8 mai : « Ce que fait Israël à la Palestine n’est pas très différent de ce que la France faisait en Algérie », la militante antisioniste oublie de rappeler le pogrom initial du 7 octobre contre des villes et des kibboutz israéliens. Or cette terreur fut celle, en Algérie, du FLN contre les Européens et les musulmans ralliés à la France. En août 1955, les massacres à la hache et à la pioche commis dans une quarantaine de villages du Constantinois, avec son lot de bébés égorgés et de femmes violées, annonçaient ceux du Hamas. Cependant, ce djihad, qui se perpétue en France avec ses attentats islamistes, accompagne désormais une appropriation territoriale et non plus une lutte contre une colonisation. La libération d’enclaves européennes en passe de tomber sous la coupe d’un islam querelleur (Londres ou Bruxelles en sont des exemples) est aujourd’hui une question qui se pose. Reste à savoir si les peuples indigènes, dressés à courber l’échine devant les minorités, sont prêts à se redécouvrir majoritaires.