On connaît le refrain : qui aime les animaux n’aime pas les gens — et réciproquement. Notre rédacteur, farouche partisan de nos amis les bêtes, a lu avec une conscience un peu partisane le dernier livre de la vétérinaire-star du petit écran. Diagnostic: tant pis pour le dépeuplement de la France, les animaux de compagnie le valent bien.
Ma récente chronique sur ce fils de p*** qui a cru intelligent de croquer une souris apprivoisée (et après enquête, il est toujours accepté comme élève de prépas au lycée Thiers, avec la mansuétude d’une majorité d’enseignants, alors qu’il devrait croupir aux Baumettes) m’a valu ici même quelques commentaires désobligeants — ou étonnés, dans le genre « mais enfin, ce n’était qu’une souris… »
Ouais. Mais la prochaine fois, ce sera toi.
Je prends donc le risque de consacrer un nouvel article à la cause animale. Plus exactement aux avantages, qu’Hélène Gateau souligne avec humour tout au long de son plaidoyer, que représente l’adoption d’un chien par rapport à la démonstration in vivo de votre capacité de viviparité.
Quadrupède contre bipède humanoïde
Partons d’un peu loin. L’adhésion des imbéciles aux « communautés », la limitation à une race, un genre biologique ou une religion, sont insupportables dans une République qui ne connaît ni races, ni préférences sexuelles, et tient à égalité hommes et femmes — et même les connards.
Alors, condamner les femmes à un destin hormonal (« tu enfanteras dans la péridurale
