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Un café, un poutche et l’addition


En ce mois d’août, le président du Vénézuela Hugo Chavez (gauche bolivarienne) a pris une mesure originale. Il a envoyé l’armée occuper les usines de café, aux mains de monopoles privés qui fixaient les prix abusivement. Quelques jours après avoir refusé de renouveler la concession de plusieurs chaînes privées qui appelaient ouvertement à son renversement ou à son assassinat, il semble que le courageux colonel engage son pays sur une voie originale, celle d’une sortie en douceur de la dictature capitaliste assistée par la télévision, de type ouest européen (Italie, France, etc.). De plus, contrairement à Obama, en difficulté sur son projet de sécurité sociale, ou à Arnold Schwarzenegger, acteur de série B et gouverneur de Californie (cumul traditionnel chez les Républicains) obligé de sabrer dans les dépenses sociales et éducatives pour boucler son budget grevé par des spéculateurs boursiers qu’il a fallu renflouer à coups de milliards de dollars, cette décision du président Chavez pourrait bien lui permettre, à lui et au peuple vénézuélien, de sauver le petit noir.



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