L’antiterrorisme français est sur les dents. Après les rafles rouennaises et forcalquieroises de « proches de Julien Coupat », le pouvoir a subi la riposte de la dangereuse internationale tiqqunienne qui a franchi une étape supplémentaire dans l’horreur. Utilisant ses pouvoirs parapsychiques, elle a provoqué un mercredi noir, veille de l’Ascension, chez les usagers de la SNCF par un attentat terroriste inquiétant : la collision entre deux trains de fret aux environs d’Angoulême en Charente, dans le tunnel du Livernan. Le chargement de tractopelles d’un train d’ECR, filiale de la compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn, visiblement mal arrimé, s’est déplacé, « engageant le gabarit de la voie contiguë ». Circulant dans le sens Paris-Bordeaux, le convoi a ainsi « frotté », en le croisant, un autre train de fret, cette fois-ci appartenant à la SNCF. Blessé, le conducteur de ce dernier a été hospitalisé. Il souffre d’une fracture du poignet. L’internationale tiqqunienne n’a évidemment pas revendiqué cet attentat psychique se contentant de manipuler mentalement les archéostaliniens de la CGT qui ont déclaré : « La recherche du profit conduit les entreprises à économiser sur les organisations du travail, les conditions sociales, les procédures réglementaires et les formations. » N’importe quoi.
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