Volodimir Zelensky, le président ukrainien, a demandé à Joe Biden de tempérer les ardeurs martiales des États-Unis. S’inclinant, Washington cherche sa consolation dans un jeu de synonymes…
La semaine dernière, une conversation téléphonique entre Joe Biden et le président ukrainien Volodimir Zelensky a pris une tournure pour le moins inattendue. Oubliant soudain que, pendant trois mois, il s’est employé à sonner le tocsin de la guerre, Zelensky s’est emporté contre son correspondant lui disant que c’est auprès de lui qu’il doit chercher des informations sur la situation en Ukraine et non dans la presse américaine. Oubliant aussi les exercices militaires au cours desquels il a été photographié en treillis, et les fusils en bois – comble du ridicule – distribués aux volontaires à des fins d’entraînement, il a déclaré que la situation en Ukraine est, certes, dangereuse, mais très ambiguë, et qu’il ne faut pas tirer des conclusions hâtives.
On imagine aisément à quel point le président américain a pu être décontenancé par une
