Réputé plus tolérant que ses voisins, la Tunisie n’échappe pourtant pas à la ségrégation raciale.
Pas facile d’être noire en Tunisie. C’est ce qui ressort du témoignage d’Arielle Taylor, 25 ans, dans le quotidien national La Presse. L’étudiante gabonaise a élu domicile depuis huit ans avec ses sœurs au Kram, dans la banlieue nord de Tunis. Inscrite à la faculté des sciences humaines, elle décrit sans pathos ni faux-semblants les difficultés que les Noirs rencontrent dans ce pays du Maghreb pourtant réputé pour sa tolérance. Si Arielle comptait sur la fraternité entre frères africains, c’est raté. « Nous avons été victimes de méchanceté gratuite de la part de nos voisins,
