La présence du populiste américain Donald Trump, à Notre-Dame, samedi, est venue accentuer, par contraste, la réalité du déclin du progressisme macronien. L’analyse politique d’Ivan Rioufol.
La grandeur perdue de la France, conjurée le temps d’un week-end par la renaissance de Notre-Dame de Paris, fait apparaître Emmanuel Macron dans sa petitesse. Il faut certes reconnaître au chef de l’État d’avoir tenu sa promesse de faire reconstruire en cinq ans la cathédrale incendiée. Lui-même n’aura pas manqué de rappeler ses propres mérites, le 29 novembre puis le 7 décembre, en prenant la parole par deux fois au cœur du joyau gothique légué par le pieux Moyen Âge, avant que l’église blessée ne soit à nouveau consacrée dimanche.
Toutefois, cette énergie à reconstruire le symbole spirituel
