Accueil Édition Abonné Trop d’honneur

Trop d’honneur


Trop d’honneur
Le 17 septembre 2020, la représentante de l'UNEF Maryam Pougetoux a été autorisée à parler à l'Assemblée nationale dans un accoutrement islamiste. Image: Assemblée nationale.

Quand les Français qualifient le hijab de « signe religieux », ils se leurrent: il s’agit plutôt d’un symbole qui affirme que la loi religieuse doit primer sur la loi séculière, en contradiction flagrante avec la laïcité.


Et si prétendre lutter contre le port du hijab, du foulard ou de l’abaya en les qualifiant de signes religieux n’était in fine qu’une grossière erreur ? Le recours au qualificatif « religieux » n’aboutit en réalité qu’a ennoblir la chose. Y compris pour le pire des impies, ce terme évoque un territoire mental à part, élevé, qui ressortit au sacré. Éminemment respectable, en tout


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 1,00€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous




Article précédent Liberati : Sympathy for the Devil
Article suivant Georges-Emmanuel Clancier : Le temps d’apprendre à vivre
Ex-prof de philo, auteur, conférencier, chroniqueur. Dernière parution : « Les carnets d’Hitler - L’arnaque négationniste » éditions Scriptus.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération