Quand les Français qualifient le hijab de « signe religieux », ils se leurrent: il s’agit plutôt d’un symbole qui affirme que la loi religieuse doit primer sur la loi séculière, en contradiction flagrante avec la laïcité.
Et si prétendre lutter contre le port du hijab, du foulard ou de l’abaya en les qualifiant de signes religieux n’était in fine qu’une grossière erreur ? Le recours au qualificatif « religieux » n’aboutit en réalité qu’a ennoblir la chose. Y compris pour le pire des impies, ce terme évoque un territoire mental à part, élevé, qui ressortit au sacré. Éminemment respectable, en tout
