Dans son dernier livre [1], Tristane Banon se dresse contre la victimisation “systémique” des néoféministes wokisées. Alors, forcément, Isabelle Marchandier – chroniqueuse anti-woke toujours à l’affût – l’a lu pour Causeur…
À l’heure où les hasthag #metoo déferlent sur la toile et font tomber les puissants et les icônes d’hier, lire le dernier essai de Tristane Banon [1], une féministe pas comme les autres, s’avère salutaire. Derrière sa silhouette fluette, Tristane Banon est une femme forte, une amazone guerrière comme l’ont été les féministes des années 70 – lesquelles se considéraient plus comme des combattantes que comme des éternelles victimes.
En prenant la plume, Tristane Banon livre une bataille non pas sur le terrain de l’acharnement judicaire contre son ancien agresseur présumé, mais sur le plan idéologique contre toutes ces néoféministes qui ont instrumentalisé le statut de victime au détriment de l’égalité entre les sexes et du droit des femmes.
Selon Banon, le féminisme s’est perdu dans les abimes d’une victimisation qui est bien “systémique”, elle, pour le coup ! La paix des sexes, le titre de l’ouvrage, résonne comme une provocation. Provocation adressée
