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Trêve de confiseries !


Trêve de confiseries !

Nous commencerons cette playlist avec Baggy Trousers par Madness. Pourquoi ? Parce que tous les jours, c’est la première chanson que j’écoute. L’hymne officiel de la belle humeur, qui a la diction hachée et l’accent cockney, évoque les souvenirs de lycée technique des auteurs. Virgile a très bien chroniqué cette chanson en écrivant : Forsan et haec olim meminisse juvabit.

Sleigh Ride, par les Ronettes.
Une seule écoute de ce miracle de Noël suffit à prouver que son auteur-compositeur-arrangeur, Phil Spector est totalement innocent des charges de meurtre avec préméditation dont l’accuse actuellement la justice américaine.

Christmas and Hanukkah, par Hermann Düne.
Mon hommage personnel aux racines judéo-chrétiennes de l’Europe, de l’Occident et de Causeur.

Diamonds are the girls best friend, par Marylin Monroe.
On y entend notamment ce cri de guerre anti-rapiats : « I don’t mean rhinestones, but diamonds, diamonds ! » Pour les cadeaux, les filles, soyez sans pitié, épongez-les !

Merry Christmas (I don’t wanna fight tonight), par les Ramones.
Vous n’imaginiez tout de même pas que j’allais faire une playlist sans les Ramones? Tsss. tsss…

La fille du père Noël, par Bijou.
Dutronc revisité par le plus grand groupe de rock français du monde (et peu le seul, avec les Dogs et les Olivensteins) ? Un bijou !

Dont Ask Me Questions, par Graham Parker.
Spécial dédicace à Eric Naulleau, pour avoir édité les récits extraordinaires de Graham Parker, pour le J&N, pour avoir mis Bergé en slip sur France5, et pour tout le reste !

Hava Nagila (Christmas Arrangement), par Me First & The Gimme Gimmies, extrait de l’album Ruining Johnny’s Bar Mitzvah vraiment enregistré il y a deux ans, à la vraie Bar Mitzvah de Johnny B, 13 ans, dans un hôtel de San Francisco. Si avec ça, vous n’êtes pas déjà fan, je peux plus rien pour vous…

Saint behind the glass, par Los Lobos.
Aucun rapport avéré avec la naissance du Christ. Juste une des dix plus belles chansons du XXe siècle. Si, si. Et je m’y connais ! Là, j’ai failli écrire : « Et je m’y connais plus que vous ! », mais c’est Noël, non ?

Le patineur, par Julien Clerc
Le génial Etienne Roda-Gil, auteur de cette fort jolie chose, aurait-il aimé Causeur ? Hum. Le matin, sûrement pas : à jeun, il se la jouait anar de gauche standard. Après 17 heures et quelques verres au comptoir de la Closerie, je crois, oui.

Merry Christmas, par Slade
Et dire qu’à l’époque, on prenait ça pour de la musique de filles !(Idem pour America, Graham Nash, Cat Stevens ou Donovan) Que c’est con un ado !

Hurdy Gurdy Man, par Donovan. Puisqu’on parle de Donovan… Là encore, aucun rapport a priori avec Noël, cherchez pas. Sauf que, comme vous ne la connaissiez peut-être pas, ce sera mon petit cadeau de Noël. Merci qui ?



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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