Accueil Brèves Choc de moralisation : Il faut changer notre hymne national

Choc de moralisation : Il faut changer notre hymne national


Pour que le choc de transparence soit à la hauteur, il faut beaucoup plus que trois mesures choc, il faut une révolution permanente. L’inquisition fiscale sera illimitée ou ne sera pas.
Promettre d’autres mesures pour l’avenir, ce ne sera pas suffisant.
Il faut une mesure symbolique qui prouve que ce n’est qu’un début.
Bref, il faut changer notre hymne national.
À quoi riment des paroles de la Marseillaise « Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé » ?
Dieu merci, l’hymne qui fera le choc existe.
C’est la chanson de Jacques Dutronc.

« On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Adam avait-il un nombril ?
On nous cache tout on nous dit rien
Socrate a-t-il bu sa ciguë?
L’aventure est-elle au coin de la rue ?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur Dagobert
Quel était son manager ?

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

La vérité sur La Palice
Quand c’est rugueux c’est pas lisse
On nous cache tout on nous dit rien

Et l’affaire du masque de fer
Est-ce que Louis Quatorze était son frère ?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur l’Obélisque
A-t-il été déclaré au fisc ?

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Savoir pourquoi Napoléon
Mettait la main dans son giron
On nous cache tout on nous dit rien

L’affaire trucmuche et l’affaire machin
Dont on ne retrouve pas l’assassin
On nous cache tout on nous dit rien
On nous cache-cache et cache-tampon
Colin-maillard et tartempion
Ce sont les rois de l’information

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien. »

La version officielle de cet hymne pourrait être interprétée par le ministre en charge de l’Information.



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent Canada : les Trudeau sont de retour
Article suivant Indiscrétions assurées
André Sénik, professeur agrégé de philosophie.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération