Causeur. Vous déposez une proposition de loi pour défendre le sport féminin contre l’intrusion d’athlètes transgenres. Pourquoi ?
Julien Odoul. Cette proposition de loi est à la fois destinée à protéger le sport féminin et à défendre l’égalité des chances face à la montée de l’idéologie wokiste qui vise à installer une concurrence déloyale dans les compétitions sportives. Les conséquences sont le remplacement des sportives par des sportifs sur le podium et une perte de crédibilité pour les performances féminines.
Mais y a-t-il seulement eu des exemples connus où des épreuves ont été faussées par des trans ?
À titre d’exemple, aux États-Unis, l’athlète transgenre Lia Thomas, après avoir concouru chez les hommes, a explosé tous les records en intégrant l’équipe féminine de natation américaine. En octobre 2018, Rachel McKinnon est devenu le premier transgenre à être sacré champion du monde de cyclisme sur piste. En France, le cas d’Halba Diouf a été largement médiatisé. Ce dernier était classé 980e coureur
