Notre directrice réagit aux nombreux messages reçus aujourd’hui suite à son passage hier soir chez Cyril Hanouna. Le prix Nobel de la Paix pour Elisabeth Lévy, vite!
Mon face-à-face avec trois butors, hier, à TPMP, a dû être encore plus pénible à voir qu’à vivre.
L’adrénaline aidant, j’ai surtout pensé à ne pas m’énerver et ce moment irréel est finalement passé très vite. D’ailleurs, je ne regrette pas d’y être allée.
Primo, il ne faut pas laisser le terrain à des dénégateurs de bas étage : les téléspectateurs sont visiblement plus réceptifs à une argumentation rationnelle qu’à mon trio de procureurs qui enfilaient des éléments de langage sans queue ni tête. Deuxio, je n’ai jamais reçu autant de messages de soutien après une émission. Des amis et des inconnus me parlent de mon courage, se désolent que j’aie dû subir ça, s’inquiètent pour moi. C’est probablement la première fois qu’on me félicite autant pour mon sang-froid. Si ça se trouve, je vais avoir le prix Nobel de la Paix. J’ai préféré ignorer les provocations, les mensonges du dénommé Moundir et ses sordides allusions – « Vous connaissez Dachau ? » – car la seule réponse qui me venait était un chapelet d’injures.
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Merci à tous pour ces encouragements et ces marques d’affection qui me donnent du cœur au ventre pour les prochaines batailles. Cela dit, je ne suis pas en porcelaine, je ne suis pas une victime, ou alors nous le sommes tous, condamnés que nous sommes à vivre-ensemble avec de tels zozos.
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