Les insuffisances de l’exécutif sur les questions de sécurité alimentent une inquiétante chronique et remplissent les colonnes de nos journaux ce week-end. L’édito politique de Philippe Bilger
Les cocoricos de nos ministres régaliens sont de plus en plus contredits par une réalité dont la brutalité ne cesse de s’amplifier. La délinquance et la criminalité ordinaires sont déjà insupportables et ce n’est pas un « sentiment d’insécurité » qu’éprouvent les victimes nombreuses mais un désespoir aggravé par la relative impuissance des forces chargées de les combattre. Il suffit pour en avoir un tableau hebdomadaire (et il n’est pas exhaustif) de se reporter du 11 au 17 juillet avec une recension de Valeurs actuelles mentionnant notamment une quinzaine de coups de couteau, coups de marteau, coups de hache, une femme poignardée par un clandestin…
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Un basculement dramatique
