En janvier 1982 sortait sur les écrans français « Tout feu, tout flamme », une comédie bondissante de Jean-Paul Rappeneau avec Yves Montand et Isabelle Adjani, en père et fille.
C’est quoi un bon film ? Une œuvre d’art, un témoignage coup de poing, de l’action, des rires, du sexe, un rêve éveillé, la découverte d’un monde parallèle, des cris, des pleurs, une dénonciation, une lumière, une atmosphère, des dialogues, des silences, des gueules, des ombres, etc… A cette question, il y a autant de réponses que de sensibilité et d’aveuglément différents. Selon les goûts de chacun, le cinéma nourrit et fausse la représentation du réel.
La comédie de divertissement soignée, élégante, pleine d’entrain
Contrairement à certains de mes confrères qui plébiscitent la veine noire et défaitiste, la comédie sociale culpabilisante et maniérée, ou pis, le huis clos accusateur, ridiculement obséquieux, je préfère le rigodon, un tempo vif et entraînant, la légèreté des sentiments qui vient fouetter l’apathie d’un dimanche après-midi, le cadre léché, la ligne claire, des silhouettes bien dessinées, un certain confort bourgeois
