Samara tabassée à Montpellier, Shemseddine battu à mort à Viry-Châtillon, Rachid poignardé à Bordeaux. Dans de nombreux quartiers de France, la charia devient la norme commune et l’islam, la véritable nationalité d’une grande partie de la jeunesse musulmane. Si Gabriel Attal a osé nommer le mal, la Macronie s’est empressée de noyer le poisson islamiste dans le grand bain de la violence des jeunes. Reste à savoir s’il n’est pas trop tard pour la reconquête.
Sa langue n’a pas tremblé. Le 18 avril, sur BFM, rompant avec l’évitement sémantique qui tient lieu de ligne politique à son camp, Gabriel Attal lâche les mots qui fâchent France Inter. Réagissant au meurtre de Shemseddine, survenu quelques jours après le passage à tabac de Samara, le Premier ministre parle de « l’entrisme islamiste » sévissant dans des écoles où il impose « les préceptes de la charia ». Ces mots font écho à ceux de Mila qui, quelques jours plus tôt, dénonçait la police des mœurs à l’œuvre dans certains établissements.
Nos petits Talibans
On dira que le Premier ministre découvre la lune et que, depuis l’assassinat de Samuel Paty (en réalité bien avant), nul ne peut plus ignorer l’islamisation conquérante de certains quartiers, ni le fait que l’école est la cible d’une offensive encouragée de mille façons par les caïds de quartier et les influenceurs islamistes. De plus, Attal avait à peine ouvert un œil que le reste de la Macronie s’empressait de le refermer, noyant le poisson islamiste dans le grand bain de la violence
