Le wokisme ayant totalement gangrené Hollywood, l’acteur s’excuse d’avoir joué un homosexuel atteint du SIDA dans Philadelphia…
Nous vous parlions au mois de mars de l’actrice britannique Thandiwe Newton qui était venue maintes fois pleurer à la télévision pour s’excuser d’avoir accepté des rôles de femmes noires, alors qu’elle est métisse à peau claire.
Hollywood est aujourd’hui ébranlé par une nouvelle remise en cause : Tom Hanks, le 15 juin, en pleine promo du film Elvis, est revenu pour le New York Times sur son rôle emblématique d’avocat homosexuel atteint du sida dans le Philadelphia de Jonathan Demme, en 1993.
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« Est-ce qu’un homme hétéro pourrait refaire aujourd’hui ce que j’ai fait dans Philadelphia ? Non, et à juste titre », prêche le comédien selon la nouvelle doxa. On se demande alors ce qui l’a autorisé à jouer dans Il faut sauver le soldat Ryan, alors qu’il n’a pas fait la guerre ; ou dans Apollo 13 alors qu’il n’est jamais allé dans l’espace. Selon Hanks, c’est l’attitude du public qui a changé : « Je ne pense pas que les gens accepteraient l’inauthenticité d’un hétéro jouant un gay. » On ne sait pas ce qui est pire : cet acharnement à détruire le métier même de comédien, alors que toute la grâce de l’acteur est d’incarner ce qu’il n’est pas et ne sera jamais, ou cette façon d’entacher l’un des premiers films ayant donné une visibilité aux malades du sida. Le comédien avait perdu 15 kilos pour ce rôle mémorable, dans un film dont les séquences avaient été tournées chronologiquement pour montrer son irrémédiable dégradation physique. C’était une époque moins stérilement déconstructiviste où l’intérêt de l’art primait sur toute autre considération.
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Afin d’appliquer son nouveau et sinistre code Hayes de l’authenticité raciale et sexuelle, Hollywood devra ficher les comédiens selon leur sexe ou selon leur race. Cela nous ramènerait à une époque pire encore. À coup sûr la cause des minorités en sortira grandie.