Le Liban a vécu ces dernières années une recrudescence inquiétante de la violence politique, marquée notamment par les assassinats à répétition de personnalités hostiles au Hezbollah et à la domination syrienne. Depuis quelques mois, on constate une nouvelle donne avec l’attentat réussi contre Imad Moughniyeh (chef d’opérations du Hezbollah) à Damas en février et celui ayant coûté la vie au député druze pro-syrien Salah Aridi la semaine dernière. Exécutions auxquelles il faut ajouter la disparition mystérieuse de Haj Amin Sallah (un autre haut responsable de la milice chiite) à Tyr, il y a trois semaines. Les négociations de l’an dernier n’ont pas été donc vaines et la vie politique libanaise semble avoir retrouvé l’équilibre.
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