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Un élu ne devrait pas faire ça…

Le LFI Thomas Portes scandalise, et est renvoyé 15 jours de l’Assemblée nationale


Un élu ne devrait pas faire ça…
Le député d'extrême gauche Thomas Portes à l'Assemblée nationale, 10 février 2023 © Jacques Witt/SIPA

Le député de la Nupes, Thomas Portes (LFI), a publié une photo où il se met en scène le pied sur la tête du ministre du Travail, écharpe tricolore en bandoulière, lors d’une manifestation contre la réforme des retraites. L’élu a refusé de s’excuser. L’alliance des partis de gauche, inféodée à ce que l’extrême gauche a de plus révulsant, semble prête à tout pour polluer les débats. Indigne !


Une foule d’électeurs en errance ont porté jusqu’au Palais Bourbon des sauvageons, qui n’ont que leur crapulerie pour s’exprimer, et la violence pour exister. 

Gaudriole ? bah voyons…

Jeudi 9 février dernier, un syndicaliste de coutume, ouvertement communiste, honorable président-fondateur d’un spectral « Observatoire de l’extrême droite » – lequel ferait mieux de laver le linge sanglant du bolchévisme que de s’attaquer à des ennemis qu’il fabrique plutôt qu’il ne les étudie – Thomas Portes (LFI), a nonchalamment publié une photo de lui en train d’écraser un ballon à l’effigie d’Olivier Dussopt, ministre du Travail. Orgueilleux, le député comique refuse de formuler des excuses, et de retirer sa publication. Pendant ce temps, ses camarades nous expliquent que Monsieur Portes est protégé par l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, que le règlement de l’Assemblée nationale ne peut sanctionner pour ce motif, et qu’il ne s’agit là que d’une « gaudriole » à la française…

La photo litigieuse du député de la Nupes Thomas Portes. Twitter.

Abject. C’est là ce qu’il convient d’appeler un retour de bâton, dont on peut espérer que le coup de fouet rendra leur visage aussi rouge que leurs doctrines. Les mêmes qui ont fomenté la machination ridicule à l’égard de Grégoire de Fournas subissent l’avanie générale, à la différence près que cette fois, l’indignation est légitime et fondée. La cavalerie post-marxiste chevauche alors, invoquant la gouaillerie rabelaisienne, le chamboule-tout de manifestation, l’esprit français, alors que leurs sabots foulent chaque jour et l’esprit, et la France, par leur frivolité, et par leur haine anti-française. Aujourd’hui ils prouvent que l’éclat des siècles et la lente construction du régime parlementaire ne sont rien pour eux, hormis peut-être une tribune dorée leur permettant de vociférer ailleurs que sur les pavés.

Les rangs de la Nupes à l’Assemblée: une A.G. de Tolbiac!

Entre les myriades d’amendements rédigés par des stagiaires exténués et des collaborateurs méprisés et les inextinguibles imprécations qui fusent sur les bancs d’un hémicycle honteux, les élus de la Nupes comportent dans leurs rangs des individus qui n’ont rien à voir avec le prestige qui est censé draper les institutions républicaines. Bien au contraire, la fosse intimidante de Tolbiac, la tyrannie des minorités des assemblées estudiantines, l’arbitraire clanique et tribal des ZAD, semblent davantage convenir à la substance catastrophique de ces vilains zigomars.

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Que dirait le monotone espace médiatique à la vision d’un élu du Rassemblement national réalisant le quart de ce qu’a fait Monsieur Portes, lequel d’ailleurs semble avoir hérité du communisme la barbarie de son histoire ? L’arrogance caractéristique de cette nouvelle troupe les autorise aujourd’hui à soutenir un collègue s’affichant avec l’écharpe tricolore, écrasant symboliquement un ministre. Avec goguenardise, il a osé arborer les trois couleurs de la République française, les mêmes couleurs que s’évertuait à défendre avec emphase Alphonse de Lamartine en 1848, alors que les anarchistes et les socialistes voulaient remplacer cet emblème par le drapeau rouge, celui de la Terreur, celui du sang, de la guillotine et de 1793. 

Si la gauche se plaît à parler du fascisme et de Vichy au moindre débat l’opposant à la droite nationale française, l’auteur de ce papier saisit l’occasion pour rappeler à la gauche que son histoire a engendré le premier génocide de l’histoire contemporaine lors de la Terreur révolutionnaire, que les communistes léniniens ont inventé les camps de travaux forcés, que le communisme a tué plus de 100 millions de personnes, et que la coupable lâcheté de l’extrême-gauche à l’encontre de nos fonctionnaires a conduit à Samuel Paty !! Face à l’extrême violence de la société, à l’aboutissement de laquelle ces funestes idéologies ont mené, les élus doivent plus que jamais être conscients de leurs responsabilités.

Ainsi que le disait Auguste Comte, « les morts gouvernent les vivants », et il est bien fâcheux qu’en ces temps où l’Assemblée nationale est livrée à l’anarchie nupesienne, le fantôme de Robespierre plane davantage que celui de Clémenceau…



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