L’éditorial du mois de novembre d’Elisabeth Lévy.
Pendant la guerre des civilisations, Festivus[1] continue ses saccages. Tant mieux, car sans eux et sans France Inter qui se fait un devoir de les célébrer bruyamment, on n’aurait pas beaucoup d’occasions de rire…
Le 15 octobre, ma chaîne publique recevait Paul Rondin, directeur de la Cité internationale de la langue française, sise à Villers-Cotterêts[2]. Je m’attendais naïvement à ce qu’il lance le combat contre l’écriture inclusive ou la dégradation de l’orthographe et m’amusais à l’avance de la stupéfaction du journaliste face à des propos aussi réactionnaires. Que nenni. Ce pur produit de la technostructure gaucho-culturelle a tenu à rappeler qu’il n’était pas là « pour protéger ou défendre la langue française, au contraire » – on avait mal compris –, mais « pour la faire vivre dans sa vitalité hospitalière, car les mots sont migrateurs ». Autrement dit,
