Une étude américaine conclut que les femmes ont généralement plus froid que les hommes. Les gender studies lancent la « bataille du chauffage ».
Étrange titre que celui de cet article du Guardian, quotidien britannique si unilatéralement progressiste qu’il ferait passer Libération pour réac : « La température de votre maison est constamment réglée sur “sexiste” ? Vous n’êtes pas seules. »
Selon une étude américaine, la plupart des foyers possèdent leur « dictateur thermal, qui gère le thermostat d’une main de fer » et qui est bien sûr toujours un homme. Et les femmes, ces pauvres victimes soumises, seraient en passe de perdre « la bataille du chauffage ». Faut-il le préciser, cette étude passionnante a été commise par des chercheurs en « gender studies ». Ces têtes bien faites d’une université de l’Ohio ont dépensé de l’argent et de l’énergie pour conclure que les femmes avaient généralement plus froid que les hommes. Même le Guardian ironise : « Il y a une raison scientifique à cela, c’est que les femmes viennent de Vénus qui est une planète très froide et les hommes de Mars où la chaleur est insupportable », avant de renouer avec l’esprit de sérieux. De nouvelles études prouveraient en effet que les femmes sont plus performantes intellectuellement dans une atmosphère plutôt chaude. Or, remarque la journaliste, « il gèle souvent dans les bureaux. » Voilà une bonne raison de mettre en place séance tenante des bureaux non mixtes ! En revanche, les rôles s’inversent dans la chambre conjugale, où le beau sexe préfère dormir dans la fraîcheur. Un jour prochain, le couple postmoderne redécouvrira le plaisir bourgeois de la chambre à part.
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