Thalasso, de Guillaume Nicloux. Sortie le 21 août. Notre critique.
Forfait en récidive : le duo Nicloux-Houellebecq se reforme au cinéma après un premier essai télévisuel en 2014, L’Enlèvement de Michel Houellebecq. Adepte de la surenchère, le cinéaste adjoint cette fois au romancier la présence de Depardieu. De quoi affoler un peu plus le bruit médiatique. Surtout quand on sait que l’improbable rencontre se fait dans un centre de thalasso. Visuellement, cela donne un écrivain-crevette face à un acteur-mastodonte. Et après ? Rien ou si peu. Une pauvre réflexion sur la religion ou la mort par-ci, une dénonciation vertueuse mais convenue de la société du tout bien-être insidieusement carcéral par-là, quelques noms lâchés comme celui de Finkielkraut. Et beaucoup, beaucoup trop de complaisance pour cette affiche pour laquelle un court métrage décalé aurait amplement suffi. On se désole un peu de ce cinéma à la va-commeje-te-pousse qui ne repose que sur un petit coup médiatique sans lendemain ni signification réelle. Au fond, et comme pour le premier volet, la télé aurait été un canal de diffusion bien suffisant.