Islamiste, woke, gauchiste, droitier… le fascisme aussi a ses tendances ! Enfin le test qui vous dira laquelle suivre.
1. En bon cartésien modéré, vous considérez la vérité comme une quête tâtonnante et incertaine. Néanmoins, dans vos rêves, face à des contestations aussi infondées qu’insistantes – toutes donc – le dirigeant qui sommeille en vous n’hésite pas à trancher.

a) Pour sauver son âme rongée par le doute, vous pendez derechef l’impudent en place publique : toute vérité émanant de Dieu – qui vous soutient dans votre ascension sociale d’une façon plus enviable que la corde soutient votre opposant – vous êtes légitime à éliminer une source de contrariétés personnelles et conjoncturelles au nom d’un ordre divin et éternel. Une façon énergique de rapprocher les points de vue qui n’a d’égale que l’effet de pondération obtenu sur l’expression de l’opinion publique.
b) Vous faites connaître à l’impudent le sort que ses ancêtres esclavagistes/colonialistes infligeaient à leurs victimes en exigeant qu’il soit pendu derechef. Mais votre bourreau anime un séminaire en non-mixité, « renouveler le lynchage dans une perspective de co-construction d’un trépas plus inclusif ». Le concepteur du gibet ne veut rien édifier si le condamné n’est pas consentant à son exécution et le condamné ne veut pas consentir. Lassé, vous le confiez à vos alliés islamistes qui adorent tester l’aérodynamisme de leurs contradicteurs en les jetant du haut des immeubles.
c) Vous pendez derechef l’impudent. Sur une estrade. Avec des drapeaux. Et des officiels. Parce que contrarier le chef, c’est offenser le pays, souiller la race, toucher à l’âme du
